Lucile Tessariol

A 17 ans, la nageuse Lucile Tessariol a déjà un beau palmarès à son actif... et ne compte pas s’arrêter là ! Celle qui s’est qualifiée pour les prochains Jeux olympiques de Tokyo va aussi  intégrer, à la rentrée prochaine, le portail sciences formelles de la faculté des Sciences et Ingénierie, avec l’espoir de devenir plus tard ingénieure aéronautique.

D’où vous est venue cette passion de la natation ? Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Ma mère et ma sœur ont toujours fait de la natation, j’ai naturellement suivi leur chemin. Après l’école primaire, j’ai intégré la classe sportive du collège Jules-Ferry de Mérignac avec des horaires adaptés. Cet emploi du temps aménagé m’a permis de m’entraîner régulièrement à raison de 3 heures par jour. J’ai poursuivi au lycée Fernand Daguin de Mérignac, toujours dans une classe sportive.
L’année dernière, j’ai été admise en première générale avec une spécialité maths, physique et SVT mais la Covid est passée par là et a tout chamboulé… Le premier confinement a été difficile, en plus des cours à distance, j’ai dû arrêter de nager car la piscine dans laquelle je m'entraînais a dû être fermée. En septembre, quand j’ai commencé mon année de terminale, le deuxième confinement a une fois de plus contraint la piscine à fermer ses bassins. C’est à ce moment-là que j’ai décidé d'intégrer l'INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) et de m'installer sur Paris.

Vous allez rejoindre Sorbonne Université à la rentrée. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Je vais intégrer la première année de licence du portail sciences formelles de la faculté des Sciences et Ingénierie pour ensuite m’orienter soit en mathématiques soit en mécanique. Mon rêve depuis toute petite : travailler dans l’aéronautique.

Pourquoi avoir choisi Sorbonne Université ?

D’une part, parce que Sorbonne Université a une excellente réputation pour ses formations. D’autre part, parce qu’elle propose un dispositif d’accompagnement pour les sportives et sportifs de haut niveau avec la possibilité d’aménager nos horaires.
J’ai de grandes ambitions en natation et je veux absolument continuer mes études, ce dispositif ne pouvait être plus parfait.

Comment envisagez-vous la suite de votre carrière sportive ?

Évidemment, j’aimerais que nous remportions une médaille pour le relais 4 x 200 m auquel nous concourrons, mes coéquipières et moi.
Le niveau mondial est assez élevé, il va falloir se surpasser. Cela dit, je suis déjà très contente d’être qualifiée pour les Jeux olympiques et de pouvoir y participer. J’espère surtout que l’on va s’amuser et prendre du plaisir.
D’un point de vue plus personnel, j’aimerais continuer à progresser et m’élever au niveau français et international, et pourquoi pas me qualifier en individuel aux Jeux olympiques de Paris en 2024 !